Faites-nous peur
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Faites-nous peur

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Faites-nous peur Snpt
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[section option="Faites-nous peur"][rectangle]Faites-nous peur Scary-stories-campfire[/rectangle]

Installez-vous là... au coin du feu  :**: ! Mettez-vous à l'aise et faites griller quelques chamallows. C'est l'heure de... l'histoire. Votre histoire ! C'est à vous d'en raconter une ce soir. Une histoire qui fait peur, qu'on ne fait que chuchoter au milieu de la nuit, pour ne pas attirer les monstres qu'elle évoque. Une de celles qu'on n'entend que pour Halloween.

Alors... qui est-ce qui commence  stab ?

[sousSection option="Les règles du jeu"][arrow] Vous devez écrire une histoire avec votre personnage, dans le contexte du forum... et il faut que ce soit une histoire angoissante/effrayante !

[arrow] Un de vos personnages doit être évidemment inclus. Si vous avez plusieurs personnages, vous pouvez poster plusieurs textes.

[arrow] Il peut s'agir d'une histoire inventée pour l'occasion ou d'un épisode qui est réellement arrivé à votre personnage.

[arrow] Le récit doit comprendre entre [highlight]500 et 1 200 mots[/highlight].

[arrow] Vous pouvez faire des participations communes en co-écrivant votre histoire. Mais le nombre de mots maximum reste le même, on vous voir venir.

[arrow] Vous avez jusqu'au [highlight]17 novembre inclus[/highlight] pour poster votre texte à la suite de ce message et chaque participant recevra d'office [highlight]3 000 €S et 5 xp[/highlight].

[arrow] A la fin du délai, il y aura deux séries de votes pour savoir quelle histoire la plus effrayante gagnera un des grands prix :

- Un vote des membres (chaque membre qui votera recevra 500 €S) qui rapportera... 10 000€S au vainqueur.
- Un vote du staff qui rapportera 5 000€S et... un implant unique.

[arrow] Votre participation au concours pourra servir de justification au recensement (pour octobre ou novembre, pas les deux quand même  hihi )

A vos claviers  _writer__by_arrioch
[/sousSection]
[/section]
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Cynthia ValentineFireflie | Antenne
Cynthia Valentine
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Alias : Little Sunshine
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Faites-nous peur Fc2bb01434de65210e4d899632f80a077fc95803
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Ma tête.. Je me souviens juste d'une soirée, un verre de trop peut-être qui sait. Alors que j'essaie de me lever, je me retrouve attaché à une chaise. J'essaie de bouger et soudain une voix à côté de moi m'explique qu'il essaie depuis plusieurs minutes sans succès. Rapidement, mon regard balaie la pièce, une lumière qui clignote quand il lui convient de le faire, et soudain j'entends une porte s'ouvrir et je vois une enfant tenir ce qui semble un genre de poupée dans ses bras. Alors que la petite s'approche curieusement et que je m'apprêtais à lui demander de m'aider. Je remarque avec horreur qu'il s'agit d'un bébé mort, il avait subi des modifications sûrement post-mortems puisque quand je me suis mis à crier. Ce bébé, c'est mis à pleurer dans une voix robotique, mais ce n'était pas net, cela faisait comme un disque enraillé.

" Tu as réveillé ma petite.. Vilaine je vais le dire à papa"

Puis je vois la petite partir en courant et refermer la porte derrière elle en la claquant. Quand la lumière se fait plus présente, je remarque que le sous-sol fait sale, il n'y a pas de fenêtre donc je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est alors j'essaie de faire fonctionner mon module... Je remarque avec surprise que je n'y arrive pas, cela semble... laguer? L'homme d'une trentaine d'années m'explique qu'il y a un virus qui a été téléchargé pour bloquer tout accès à nos modules. Fais chier.  

Soudain un homme descends et les seuls mots que j'entends est un " Papa reviens mes petites.. Vlad vient aider papa"

L'homme tapote sur quelque chose et soudain, la lumière cesse de clignoter. Dans cette nouvelle clarté, je remarque mieux l'endroit atroce où je suis. Je n'avais même pas remarqué que l'endroit était plein de sang, du sang qui immaculé le sol.. On pouvait même voir que le sang séché à certains endroits avait servi à faire des dessins. Par exemple sur le mur, on voyait un petit bonhomme bâton avec une grosse tête et un énorme sourire fais avec encore une fois du sang. La tête était même disproportionnée comparé à ce petit corps en bâton. On voyait tout genre de dessin, mais toujours ce visage bien trop grand et ce grand sourire. Soudain voilà l'étranger descendant ces escaliers grinçants, alors que le jeune Vlad semble timide, renfermé... C'est un adulte assez jeune puis soudain je remarque que c'est un androïde bien réussi, mais la démarche métallique ne trompe pas. Le vieil homme d'une cinquantaine d'années s'approche de mon compagnon de galère et lui demande. L'homme me dit discrètement de me tenir prêt... Prêt à quoi ?

" Alors mon petit Vlad, tu es prêt à enfin être qui tu es vraiment?"

L'homme le traite encore une fois de taré et lui dis qu'il s'appelle Mike et qu'il refusait de devenir Vlad.. Je ne comprenais rien, je suis où bordel... La réponse ne plaît pas au vieil homme qui enchaîne..

" Tu fais beaucoup de mal à papa tu sais? Regarde je suis obligé de faire vivre cet androïde pour ne pas faire de peine à tes sœurs.. Tu me déçois beaucoup Vlad"

Et alors qu'il se dirigea face à moi et donc dos à ce Mike.. Ce dernier arrive à se détacher et fonce vers moi alors qu'une petite voix hurle " PAPA", le vieil homme se retourne et son bras devient une forme de grosse massue qui frappe l'homme à la tempe. " Merci ma puce mais je t'ai déjà dis de ne pas déranger papa quand il est en bas.. Tu veux bien aller me chercher Vanessa s'il te plait?"

La petite rit alors que cette fois, sa poupée se met à dire des phrases que dirait une poupée habituelle, mais toujours avec ce côté voix enraillé ça faisait un truc du style " je t'ai t'ai t'aimee" comme un genre de gros bugue. Je n'ai pas envie d'être là, je veux juste rentrer chez moi... Alors que j'allais demander à l'homme de me laisser sortir, je vois une fille descendre, une adolescente avec une grosse tête et un couteau dans la main...

" Cet homme a voulu faire du mal à papa.. Il n'est pas Vlad ! Tu peux le manger."

L'adolescente se jette alors sur Mike et le poignarde encore et encore.. La petite chantait une chanson des Pixies en le poignardant ou plutôt la sifflait pour être exact. L'homme criait et suppliait car elle semblait folle, le poignardant à des endroits qui l'affaiblissait sans le tuer puis quand elle en eu assez.. Elle lui arracha la jugulaire avec les dents et se mit à le manger ce qui me fit lâcher un cri qui fit aussitôt tourner le vieil homme vers moi.

" Pardon mon amour, je sais que tu n'aimes pas voir notre fille faire ça mais elle doit bien se nourrir et puis tant fais pas elle sait qu'elle ne doit pas manger les gens de cette famille et lui ce n'était pas du tout notre Vlad tu vois?"

" Ecoutez, je m'appelle Cynthia.. Je veux juste rentrer chez moi.."

Jour après jour, l'homme revenait avec son androïde et sa fille au bébé mort flippant. Pourquoi les fireflies ne viennent pas m'aider ? M'avait-il oublié ? Plus le temps passait et plus je perdais tout espoir... Puis il me vient une idée, lui faire croire que j'étais d'accord. Le vieil homme me détacha alors suivit de Vanessa, la petite et son androïde pour m'emmener sur une pièce où on me fit m'allonger sur un genre de lit métallique et une fois allongé, mes bras et mes jambes fut scellé par des sangles sortant de ce fameux lit.

" C'est pour ne pas te blesser ma puce!" lâcha le vieil homme " Promis dans ce nouveau corps je ne ferais pas la même erreur, je ne te frapperais plus"

Avant que j'ai eu le temps de comprendre quoi que ce soit.. l'homme brancha un genre de tube sur ma tête.. et je compris trop tard qu'il me téléchargeait un truc et se fut le noir..

" Ah Angela tu te réveilles enfin.. T'en fais pas pour tout ça.. Tu vas t'habituer à ton nouveau corps et ta mémoire va revenir progressivement.."

Angela.. Oui, c'est comme ça que je m'appelle... Tout semble si vague dans mon esprit... Je sais juste que j'ai enfin retrouver ma famille.. Je vois même ma petite Lucie avec la poupée de l'enfant mort-né que j'avais eu... On va enfin pouvoir former une parfaite petite famille...
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Tyson KennethIndépendant
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Au moment où j'ouvre les yeux, la pièce est plongée dans l'obscurité totale. Une douleur lancinante me traverse le crâne, alors que j'essaye de rassembler des souvenirs, qui ne viennent pas. Je tente de me redresser, mais mes mouvements sont stoppés nets par des liens qui me maintiennent de force dans un lit. Qu'est-ce qui se passe? Où est-ce que je suis? La panique s'empare violemment de moi.

Puis, une lumière vive m'aveugle et mes souvenirs refont peu à peu surface.

Jour 1

Mes doigts agiles font glisser le crayon sur l'écran de ma tablette numérique, le zoom de mes euroeyes ne manque pas un seul détail de chaque trait que je trace. Concentré à la tâche, un chuchotement inhabituel attire soudain mon attention. Je cesse toute activité pour tendre l'oreille : 

«Tu crois qu'il se doute de quelque chose?»

«Tyson? Non...il est beaucoup trop idiot pour ça.»

Je me lève pour aller ouvrir la porte qui sépare ma chambre de celle d'où les murmures proviennent. Dans la cuisine, mes parents sursautent et s'éloignent rapidement l'un de l'autre, comme des enfants pris sur le fait. Je rêve où ma mère vient de me traiter d'idiot ? Ça ne lui ressemble pas du tout, elle m'a toujours sincèrement encouragé et m'a toujours dit que j'avais beaucoup de potentiel. Quelque chose cloche, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.

Jour 2

Une autre journée de travail ennuyeuse chez eurotech. J'arrive du travail, généralement plus tôt que mon père, mais cette fois il est déjà là. Rien d'anormal en soi, mais c'est son attitude qui me semble étrange. Son regard est planté vers le mur, comme vide. Ma mère arrive au même moment, elle semble nerveuse et elle m'attire dans la pièce voisine, comme si elle souhaitait m'éloigner de mon paternel, en transe.

Elle commence alors à me parler de banalités sans intérêt. Son débit de voix est rapide et saccadé, j'ai presque du mal à la suivre.

«Ça va, Ty-Tyson?»

Un frisson me parcourt la nuque. J'hallucine, ou sa voix vient juste de buguer? Un peu comme l'aurait fait...un robot? Je me prends la tête entre les deux mains. C'est sûrement la fatigue, j'ai dû faire beaucoup trop d'heures au boulot. 

Jour 4

Je m'éveille brusquement avec le sentiment d'être observé. Mes yeux mettent quelques secondes à s'habituer aux pénombres, et là, à quelques centimètres de mon visage, un regard bleu me fixe. Ma mère! Il s'agit de ma mère! Elle est penchée sur mon lit et elle me fixe. Une lueur bleue dans son regard me donne l'impression qu'elle est en train de me scanner. Pourtant elle ne possède aucun scanner!

«Maman?»

Elle à un mouvement de recul, surprise.

«Tyson. Est-ce tu vas bien?»

Me demande-t-elle.

«Moi ça va...mais toi? Qu'est-ce que tu fais?»

«Je...je voulais juste m'assurer que tu ailles bien. Ça va...rendort toi.»

Puis elle disparaît dans la pénombre, comme si de rien n'était. Mon estomac se serre et je n'arrive pas à fermer l’œil de la nuit.

Jour 6

Un bruit sourd me tire de mes rêveries. Je me redresse dans mon lit, paniqué. Un voleur se serait-il introduit chez nous ? Je me lève, sur la pointe des pieds, et je me déplace silencieusement dans l'appartement. C'est une fois arrivé au salon, que je remarque quelque chose de bizarre. Ma mère est penchée sur le divan et je vois les pieds de mon père qui y dépassent. Je m'approche sur la pointe des pieds pour essayer de comprendre ce qui se passe. Une fois à la hauteur de mes parents, je me fige sur place, faisant face une scène surréaliste. Ma respiration se coupe et mon cœur fait un bond! Mon père est allongé sur le sofa, complètement nu, ma mère est penchée sur lui, et elle a les mains plongées dans...son sternum !! La poitrine de mon père est complètement ouverte, toutefois ce ne sont pas des organes que j'y aperçois, mais des parties robotiques!

La panique s'empare de moi, je fais un pas vers l'arrière pour essayer de m'enfuir, mais je trébuche sur une table basse. Ma mère...ou plutôt la chose qui l'a remplacée, se retourne vers moi. Son regard n'a plus rien d'humain, et elle s'approche de moi d'un air menaçant et elle s'adresse à Dieu seul sait qui :

«Couverture compromise! Nous passons à la phase suivante.»

Une lueur bleue apparaît dans ses yeux et un mal de crâne atroce me paralyse sur place.

«NON!»

Je hurle, effrayé, alors que la douleur s'intensifie. J'ignore ce qu'ils veulent de moi, mais il n'est pas question que je me laisse faire sans combattre. Je prends une grande respiration et je me précipite sur le robot qui me fait face. Il tombe à la renverse et je le frappe encore et encore, de toutes mes forces. Malheureusement pour moi, celui qui a pris la place de mon père s'est relevé à toute vitesse pour venir à la rescousse de sa complice.

Ses bras mécaniques s'emparent de moi pour me maîtriser. Sa poigne est solide et j'ai beau me débattre, je n'y arrive pas! Il me pousse dans la salle de bain pour m'y enfermer à double tour. J'ai beau frappé de toutes mes forces contre la porte, je sais pertinemment qu'elle ne cédera pas. De l'autre côté je peux les entendre appeler leurs semblables : 

«Besoin de renfort. Avons capturé Tyson. Il est prêt pour la phase suivante.»

Je tremble de tous mes membres. Que vont-ils donc me faire? Les minutes semblent durer des heures, jusqu'à ce que des pas se fassent entendre dans la maison. La porte s'ouvre sur un robot gigantesque, qui ne tente même plus de camoufler son existence. Sa main se transforme en taser et il me maîtrise sur-le-champ. La décharge est si forte que j'en perds à moitié connaissance. Seuls des murmures me parviennent encore aux oreilles : 

«Remplacement en cours. Téléchargement des données.»

La douleur à ma tête revient en force, puis ouvrant partiellement les yeux, j'arrive à distinguer une silhouette qui m'est familière. Elle se penche sur moi et je vois ce jeune homme grand, blond, aux yeux vert...ce jeune homme c'est moi! Ils vont me remplacer à mon tour! Je tente une dernière fois de me débattre, mais on me remet un violent coup de taser et je perds connaissance.

Maintenant

Me voilà donc dans ce lit, à la merci de ces robots. Que veulent-ils donc de nous? Pourquoi prendre notre place ainsi? La sueur perle sur mon front, jusqu'à ce que quelqu'un entre dans ma chambre. Étonnamment il s'agit d'un homme, à l'aspect tout ce qu'il y a de plus humain. Les paroles qu'ils prononcent me glacent le sang : 

«T'as vraiment pété les plombs, gamin. T'as failli tuer ta mère, mais t'as de la chance, elle a survécu. Tu passeras pas ta vie en taule.»

Ça y est, j'ai tout compris; rien de tout cela n'était réel. Un cri déchire alors le silence de la pièce...

...mon cri.

_________________


Just take my hand, so we can both drown
I'll never believe in you again. I'll never forgive those things you said. My only relief is gone and dead. I'll never forsake myself again. Let me wash away and let go of the pain.

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[highlight]Berlin – 17 août 2160 – 2h30[/highlight]

Sa main se pose sur la poignée de la porte, alors qu’il a un bref regard au nom sous la sonnette.

Hoffman.

Ce nom, il le connait bien. Il a épluché les listings et celui-là arrive en tête de liste. Il s’en régale à l’avance, même si elle lui a dit de se montrer prudent. Ils sont sur ses traces parait-il. Mais il est persuadé qu’ils sont encore loin de se douter de son identité, qu’il a toujours un coup d’avance. Et il ne pourra pas se passer de ce frisson d’excitation qui le parcourt quand il pousse la porte qu’il vient à peine de déverrouiller.

La maison – particulièrement luxueuse – est plongée dans le noir. Mais il a suffisamment observé les lieux pour connaitre leurs habitudes. Lui s’endort tout le temps dans le salon. Depuis les rumeurs concernant sa propre activité dans le quartier. A croire qu’il a réussi à générer l’inquiétude absolument partout. Et c’est des plus satisfaisants. Elle est couchée depuis longtemps. Le mioche ? Peu importe, ces machins là savent pas se défendre de toute façon.

C’est d’un pas assuré, un peu trop confiant, qu’il commet sa première erreur. Il marche – tout bêtement – sur un jeu d’enfants qui traine encore au sol. L’homme endormi se réveille d’un bond et, à la lueur dans son regard, comprend bien vite ce qui se passe. Il brandit même une arme dans sa direction, d’une main tremblante. « [civil]Oooh, on dirait qu’on va s’amuser un peu. [/civil]» La chasse. Sa partie préférée. Il en pose même sa scie, se saisissant des deux mains de sa masse, avec un sourire narquois. Un premier coup, directement le genou, alors que l’homme n’a même eu le temps de tirer. Il s’écroule sur la table basse dans un cri de douleur, avant de relever la tête alors que la femme vient d’apparaitre, la mine échevelée, le regard écarquillé. « [police]Cours Lizzie ! [/police]»

Lui a un nouveau sourire et lui assène un violent coup de masse dans le dos. « [civil]Ouais, cours Lizzie. J’arrive tout de suite. [/civil]» Masse lancée sur le canapé, alors qu’il attrape la scie. « [civil]Je vais bien m’occuper d’elle, t’en fais pas. [/civil]» Il compte encore et toujours sur cette peur qui paralyse Berlin depuis des mois et qui empêche les gens d’intervenir. Ils ont peur pour leur propre vie, il a réussi à s’immiscer dans chaque foyer qui ne dort plus que d’une seule oreille. Et il aime ça. Presque autant que le contact de la scie contre la peau d’Hoffman père. Peut-être même presque autant que ses hurlements de douleur. Il en oublie presque sa mission première, alors que les dents de la scie déchiquètent la chair, éviscérant l’homme. Avant de s’arrêter net. Un coup d’œil à l’homme qui vit ses derniers instants. Juste le temps pour lui d’aller s’occuper du reste de la famille. Il finira son travail plus tard.

Il tend la main pour récupérer la masse, gardant la scie dans l’autre. Et il s’avance d’un pas tranquille, simplement rythmé par le bruit des gouttes du sang qui coulent le long des dents de la scie. Comme s’il traçait son chemin dans une semi-obscurité et un silence interrompu par les gémissements d’agonie derrière lui.

Marches montées tranquillement, alors qu’il s’amuse à faire tomber les cadres photo accrochés sur son passage. La petite famille parfaite, voilà qui l’horripile et pas qu’un peu. Il s’arête même pour fracasser violemment une photo de famille à coups de masse, entrainant un bout de mur dans son sillage. Et il s’arrête à l’étage, hésitant sur le chemin à prendre, à avant d’entendre la femme qui parle. Au téléphone ? Probablement. Autant dire que ça l’agace un peu de réaliser qu’il a oublié de mettre le brouilleur en place tellement l’idée de chasser cette famille l’a excité. Alors il va devoir faire vite.

La porte de la chambre s’ouvre dans un fracas et il la voit, elle. « [civil]Alors, il t’avait pas dit de courir ? T’es complètement conne. [/civil]» La femme est attrapée par les cheveux et elle hurle, alors qu’il lui assène un coup de masse dans l’épaule. Bruits d’os qui se brisent sous le choc, alors qu’elle commence à sangloter. « [civil]Ah putain… [/civil]» Il déteste ça. Alors, il lui envoie un coup de masse en plein visage. Ce bruit, il le connait, le plop du globe oculaire qui sort de son orbite. Elle s’écroule, la tête à moitié en bouillie, son œil encore valide papillonnant à toute vitesse alors qu’elle n’a plus la force que de gémir. Intrigué, il va ouvrir le placard et comprend vite ce qui s’est passé, pourquoi elle s’est pas tirée.

Le mioche. Il l’avait presque oublié celui-là. Il s’est pissé dessus en plus. Dégueulasse. Ma foi. Il va pouvoir s’amuser un peu quand même. Surtout quand il réalise qu’elle n’est pas encore morte. « [civil]Tu vas assister au spectacle. Je ferais ça bien avec ton gosse. T’en fais pas. [/civil]» Masse jetée sur le lit, alors qu’il fracasse la tête du petit contre le lit. Il sombre dans une semi-inconscience et son regard croise celui, à la fois suppliant et mourant de sa mère. « M…m’man… » Le petit tend la main, réussissant à effleurer les doigts de sa mère. Et ça, ça le met hors de lui. Il en tremble de rage même, alors qu’il se penche sur le gamin. Il assène des coups de scie plus violents que d’habitude, peut-être même moins propres aussi. Il s’attarde sur les jointures, sur l’estomac, pour bien montrer à sa mère, qui se noie dans son sang et ses larmes, « [civil]Tes parents te sauveront pas petit merdeux. [/civil]» Il entend encore quelque chose ? C’est pas dit. Mais il s’en fout. Il se fout même du reste, focalisé à découper le mioche sous les yeux de sa mère, pour qu’elle ne crève pas avant pas qu’il ait terminé. Un coup de scie assuré et voilà une jambe de moins. Il chope le bras gauche et commence à découper. La chair est tranchée rapidement, facilement même. Il ripe sur l’os avant de relever la tête, se figeant quand il voit les lumières bleutées dehors.

Putains de flics.

Dans sa rage, il en a oublié toute prudence. « [civil]Allez tous vous faire foutre… [/civil]» Gamin relâché, il fracasse le reste du crâne de la femme d’un coup de bottes. Et s’apprête à les recevoir.

Il faisait presque jour, deux heures plus tard, quand ils ont réussi à le descendre. Après qu’il ait tué trois flics de plus. Et qu’il soit entré dans l’histoire de Berlin.
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Alias : Lux. Lumière, tout simplement.
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Elle s'éveilla d'un coup. Son cœur battant à tout rompre, un sentiment d'urgence inexplicable l'avait soudain saisie. Sa poitrine se soulevant au gré de ses respirations agitées, elle parcourut la pénombre ambiante du regard, lentement, mais ne discerna rien d'inhabituel. Le silence occupait toute la pièce, à peine perturbé par le système de ventilation. Les rideaux métalliques n'avaient pas bougé, occultant les lumières extérieures. Elle était en nage. Ses draps en soie de Chine lui collaient à la peau, et elle sentait poindre les prémisses d'une migraine. Repoussant le textile de sa peau nue, Harper se leva. Le parquet était chaud sous ses pieds. A l'étage inférieur, la baie vitrée se mit à vibrer, réagissant au passage d'une Navi qui frôlait l'immeuble. Sa console indiquait 03:27. Tout était normal, mis à part cette soif qui la taraudait, et le sang qui battait dans ses tempes. Inspirant profondément, elle voulut déglutir ensuite, et la salive se bloquant dans sa gorge l'encouragea à se rendre jusqu'à la salle de bains.

Elle connaissait l'appartement par coeur, mais termina elle ne sait comment dans la cuisine. Devant elle, il y avait un verre sur le plan de travail, vide, sans qu'elle se souvienne d'avoir bu. Elle se sentait brûlante, et avec un étrange goût de fer sur la langue. Un instant, elle envisagea d'appeler un medécin de garde, puis renonca. Il y avait des antalgiques, et autres antipyrétiques dans son armoire à pharmacie. Plus puissants que ceux disponibles sur le marché, obtenus chez Medicura. Un ou deux suffiraient, et elle se rendrait à l'hôpital demain matin, si les symptômes persistaient. Déterminée à résoudre ce problème et poursuivre sa nuit, elle se mit en marche. Ou tenta de le faire. Sa jambe droite envoyée vers l'avant, la gauche refusa de suivre le mouvement, et elle bascula d'un bloc, sans rien pour amortir sa chute.

Un flash l'aveugla complètement. Autour d'elle, des formes indistinctes s'agitaient, qui murmuraient des choses incompréhensibles, comme des échos de voix se reverbérant sans fin. Tout près d'elle, elle sentait une présence qui cherchait à l'atteindre, et à la réconforter. Quelque chose d'indiscernable, d'à la fois proche et extrêmement lointain. Un appel confus, imposible à localiser, tel une meute de loups hurlant aux quatres coins de la nuit. Un éclair fugace qui passait. Un oiseau de proie déployant ses ailes, l'invitant à la suivre. L'imminence. Une sensation aigue de connaissance profonde et intime. Son corps. L'hémoglobine bouillonnant dans les artères. Les signaux bioélectriques, fusant d'un neurone à l'autre. Des milliers de milliards d'interactions simultanées, parfaitement synchronisées. Un microcosme perfectible, au milieu d'un macrocosme parfait. Elle avait compris.

Subitement libérée de toute contrainte, elle sentit sa conscience s'agrandir à l'infini. Autour d'elle, des tours de lueurs pulsantes s'élevaient comme des flèches démesurées vers le ciel. Elles représentaient les noyaux d'informations, accueillant en leur sein les ensembles désordonnés de qubits diffusés sur le réseau. Assujettis à ces titans, programmes et réseaux s'entremêlaient, se confrontaient, traçaient au gré de leur circulation des autoroutes et des artères à une vitesse inquantifiable. Des anti-virus sommaires montaient la garde, des pare-feu réorientaient les indésirables, et plus menaçants encore, des agrégats de GLACE occultaient les informations en leur sein, créant ça-et-là des sphères de vide, à l'instar de trou noirs voguant dans l'univers imperceptibles.

Cet ensemble formait une mégalopole de données tentaculaire, vivante, interconnectée : des coeurs palpitants partageant le même flux plasmatique, où elle évoluait désormais librement, à son gré. Elle suivit une nuée d'orbes, se déplaçant à toute vitesse, jusqu'à ce que contrariée par leur agitation, elle décide de les disperser sommairement, les envoyant se noyer dans le torrent tumultueux du Data. Cela avait provoqué un soubresaut sur le réseau : des amas s'étaient peu après approchés d'elle, en bourdonnant de façon menaçante, puis s'étaient reculés quand elle avait disloqués les plus proches. Dans son ensemble, l'environnement digital restait relativement impassible à sa présence, mais quelques éléments conscients s'en détachaient ponctuellement, de façon incohérente, et cela l'irritait. Elle se mit alors en chasse.

Ces micro-organismes révoltés refusaient de s'assujettir et en payaient le prix, happés tels des insectes, anéantis sans distinction. A chacun d'entre eux éliminé, elle sentait son désir d'ordre grandir, et percevait quelque part une entité qui partageait ce sentiment de triomphe. Une chose démesurément puissante, qui attendait impatiemment de fondre sur les mêmes proies qu'elle, rongeant son frein derrière un miroir sans tain. Attendant son heure. C'est elle qui l'avertit, indirectement, de cette anomalie qui approchait à toute vitesse de sa position. Une bulle d'énergie qui enflait, changeait, se transformait sans cesse, rectangle, dodécaèdre, ruban de Möbius, surface de Riemann. D'un bloc initialement uni, elle se sépara en neuf individus autonomes une fois arrivés à sa hauteur, qui l'engagèrent instantanément. Le chaos. Un maelström de violence incompréhensible, jusqu'à ce qu'une décharge en fusion la touche.

Le son assourdissant des pales d'un véhicule aéroporté emplit l'espace tout autour d'elle. Il y avait une odeur de fumée dans l'air. Le son aigü de sirènes retentissait partout. Non loin d'elle, une voiture reposait sur le flanc. En proie aux flammes, son occupant n'avait pu sortir à temps, et son corps calciné, couvert de cloques, émergeait par la fenêtre brisée son tel un lutin jaillissant de sa boite. Il y avait un un autre cadavre, à quelques mètres : un buste relié grossièrement à des jambes par les intestins, étirés comme une guirlande morbide. Et un autre. Et un autre. Fuir. Son instinct lui criait de prendre ses jambes à son cou. Ignorant la douleur à son flanc, et cette odeur renouvellée de fer dans sa bouche, elle se releva et se mit à courir.

Partout, elle découvrit des scènes semblables à celle qu'elle venait de quitter. Des boutiques en proie à des incendies. Ls dépouilles abandonnées de citoyens atrocement mutilés, l'horreur et la douleur figés sur leurs visages. Partout, des barrages de police lui inspirant une méfiance inexplicable l'obligeaient à changer de direction. Les quelques personnes qu'elle croisait s'enfuyaient comme elle, criant et suppliant des choses qu'elle ne comprenait pas. Elle-même ralentissait. Un liquide épais et chaud coulait contre son flanc. Une sensation d'insenbilité la gagnait peu à peu. Mue par une intuition soudaine, elle se jeta à terre. Juste à côté d'elle, le sol crépita sous l'impact de projectiles véloces.

Elle était au pied d'une des tours agrégatrices du réseau. Au milieu d'un Data plus discordant que jamais, celle-ci demeurait indifférente, comme un phare impavide soumis aux vagues d'un océan digital déchaîné. Un sanctuaire. Derrière elle, les individus nés de la bulle d'énergie donnaient la chasse. Réduits au nombre de sept, ils bondissaient d'un noeud à l'autre avec la puissance et la précision de félins en traque. La présence lui intima de leur échapper. Elle entra dans la flèche canalisatrice. La plupart des obstacles numériques se repliant à son approche, elle saccageait ceux qui refusaient, éparpillant leur essence alentour. Elle grimpait, encore et encore, s'approchant toujours plus du sommet et de sa liberté, quand une déflagration la souleva du sol.

Au-dessus d'elle, il ne restait qu'une partie d'un plafond morcelé, par lequel des projecteurs se posaient sur son corps. Les flammes d'un brasier naissant gagnaient du terrain. Ses membres ne lui répondaient plus. Aux abords de sa vision, une silhouette vêtue de noire s'approchait d'elle, lentement, indiscernable. Un objet cylindrique se dirigea vers son visage, puis une détonation la priva de ses dernières sensations. Aux limites de sa conscience s'étiolant, son fluide vital s'écoulant sous elle, elle entendit une voix masculine, lointaine. « [police]Cyberpsycho neutralisé.[/police] »

Au-delà de la ville, une créature à mille têtes poussa un rugissement de frustration.
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La vitrine du magasin est étroite, écrasée entre un restaurant vietnamien et un sexshop. Je ne l’avais encore jamais remarquée. Des néons bleus illuminent le petit espace partagé entre un grand fauteuil de réalité virtuelle et un comptoir sobre sur lequel trône le buste métallique d’une IA d’accueil. L’endroit semble tout juste sorti de sa boîte.

J’suis curieux, après avoir poncé jusqu’au cuivre les équipements de Neon Nights. Alors, j’entre. Le magasin est désert. Une musique douce y est diffusée et le buste se tourne dans ma direction, les grands yeux du robot se figeant sur les miens avant qu’un sourire ne se dessine sur ses lèvres. Sa voix est aiguë et enthousiaste. “Bienvenue ! Pour la campagne de lancement de Beat Fighter, nous vous lançons un défi : la session est gratuite si vous parvenez à finir le jeu !”
“C’est quoi, l’jeu ?”
“Be-be-beat Fighter !! Tranche les beats dans un monde futuriste à couper le souffle tout en évitant les pièges ! Musique, adrénaline et sensations hyperréalistes ! Cinq niveaux de pu-pu-pures sensations ! Prenez place et validez la pré-autorisation de paiement pour relever le dé-dé-défi !”

Pourquoi pas, après tout. Cinq niveaux ça n’est pas grand-chose, et si en plus ça peut être gratos…

J’m’assois sur le fauteuil, enfonce le dos dans la matelassure qui m’enveloppe à la perfection. Mes doigts s’enroulent autour des joysticks ergonomiques, une visière se rabat par-dessus mon visage, les coussinets du système audio se plaquent lentement sur mes oreilles et me maintiennent le crâne en position.

Un léger picotement inattendu me traverse la nuque et la boutique disparaît.

Un mur immense la remplace, une icône de chargement tournant en son centre. Je regarde mes mains, mes pieds, fais un tour sur moi-même en me palpant les côtes, surpris par le réalisme des sensations. J’ai vraiment l’impression d’y être, dans ce vaste espace où l’air est frais et même l’odeur semble purifiée. Sur le mur, le nom du jeu s’affiche enfin dans un néon imposant : Beat Fighter.

J’appuie simplement mon index sur le bouton du menu qui flotte près de moi. Je sens véritablement la pression, la texture, et tout s’annonce aussi immersif que dans une DS à la différence près que, cette fois, j’ai le contrôle.

[success][ Niveau 1 ][/success]

Je trébuche quand le sol se défait sous mes pieds pour se changer en une piste entourée d'immenses structures lumineuses. Derrière moi se forment des gradins remplis d’un public à l’apparence réelle. J’baisse les yeux lorsqu’il sort de mes bras deux longues lames lumineuses. J’joue avec pendant une seconde dans le vide : on dirait des lames mantis ! La musique commence et les premiers blocs arrivent. J’les éclate facilement : c’est comme s'ils étaient en mousse, et c’est super satisfaisant ! J’en rate pas un, j’m’éclate et m'autorise même à claquer quelques pas de danse que mon public acclame joyeusement.

A la fin du niveau, j’transpire pas d’une goutte, le public applaudit avec ferveur dans mon dos et mon score de trois étoiles sur trois apparaît au-dessus de ma tête. “Merci, merci.”

Un nouveau bouton apparaît devant moi. J’le frappe sans hésiter.

[success][ Niveau 2 ][/success]

La musique est lancée. Des obstacles apparaissent sous forme de murs parallèles à la piste : ils avancent avec les autres blocs et il faut esquiver. Rien de bien compliqué, et j’arrive encore une fois à valider le niveau avec le score maximum ! Le public m'adore et moi, j'en veux encore.

[success][ Niveau 3 ][/success]

Ça démarre vite, nettement plus qu’avant. Faut déployer des efforts supplémentaires pour briser les blocs de couleur qui ont l’air plus solides, et j’comets une première erreur : j’laisse traîner ma main dans le passage du mur qui, plutôt que passer à travers en émettant un son ou une lumière, me fauche le bras et me pousse dans sa lancée. L’impact est lourd et me déséquilibre, j’vois tous les blocs que je n’peux pas atteindre qui disparaissent vers les gradins mais j’parviens à vite revenir dans la partie et à finir le niveau avec un score d’une seule étoile.

Le bouton apparaît et j’baisse les yeux. La peau de mon avant-bras est rouge et la douleur est supportable mais bien réelle.

Bon, j’imagine que j’ai payé pour des sensations. Et j’ai fait plus d’la moitié du chemin, alors j’vais pas me dégonfler pour si peu, j'vais juste faire plus attention.

[success][ Niveau 4 ][/success]

Ça part beaucoup, beaucoup trop vite. Deux murs de chaque côté et un au niveau du front me laissent un espace à peine suffisant pour me faufiler et j’n'ai pas le temps de me positionner.

Ça me frappe à la tête comme un bloc de béton. J'bascule, m'écrase par terre, la vision tâchée de noir alors que les blocs continuent de disparaître derrière moi en martelant l’effet sonore des malus qui s’accumulent. Mon score dégringole et la foule change radicalement d’attitude pour se mettre à me huer. Un autre mur approche et j'essaie de l'éviter mais il me fauche les jambes en m'arrachant un grognement, un autre suit de trop près et s’écrase sur mon visage.

J'ignore combien de temps est passé avant que je n'revienne à moi. J’rouvre un oeil, prends une inspiration étranglée et recule quand j’vois le menu apparaître soudainement collé à moi.

[warning][ Réessayer ? ][/warning]

J’porte une main à mon visage. C’est poisseux et chaud. Ça fait pire que mal. Dans mes os, dans ma chair, dans ma tête. Derrière moi, la foule n’a pas cessé de me huer. Devant moi, la scène n’a pas bougé.

J’baisse les yeux vers le menu qui me poursuit.

[warning][ Réessayer ? ][/warning]

Y’a aucune autre option.

“Attends, quoi… ?” Y’a forcément un truc tout con, trop gros pour que j’le vois… Les hurlements de la foule ne m’aident pas à réfléchir. J’regarde partout autour de moi, saisis le menu pour le retourner. Y’a aucun autre bouton, aucune autre indication. Pas de fin de partie, pas de paramètres : rien que la possibilité de réessayer.

Et j'ai beau chercher un autre moyen... j'finis par m'y résigner.

Dès que j'appuie, la foule se met à sourire et m'encourager à nouveau. J'remarque immédiatement que la douleur s'est dissipée : mes blessures semblent s'être volatilisées. Cette fois, j'arrive à anticiper le placement des murs pour prendre un meilleur départ. J'esquive les obstacles, motivé par l'expérience précédente, et parviens à valider le niveau de justesse sous les acclamations.

Le bouton apparaît :

[success][ Niveau 5 ][/success]

J'ai aucune envie d'y aller. Mais j'ai pas non plus envie de rester. Alors j'm'accorde un moment pour reprendre mon souffle, et j'appuie.

La musique s'arrête. Les encouragements du public persistent.

Le mur qui se forme devant moi est aussi large que la piste et terriblement compact. Il bouge plus lentement que celui du niveau précédent, mais je remarque vite qu'il n'offre aucune possibilité d'évitement. Aucun creux, rien. Il avance simplement, inévitablement.

Je recule jusqu'à me heurter aux gradins, pousse les spectateurs dont je remarque qu'on n'a pas pris la peine de modéliser les jambes. Ils n'en finissent jamais de sourire et d'applaudir, même lorsque le mur les broie en commençant par la première rangée. J'ai beau grimper, je suis coincé.

Il me touche. Presse. Les articulations cèdent. La douleur écrase tout jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien.




Quand je rouvre les yeux, il y a les encouragements du public, et ce putain de bouton.

[warning][ Réessayer ? ][/warning]
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[notif]-CloudCity- Windsor Hill [Chiswick District]
#14.09.2175 04:30[/notif]

Un claquement sec et répétitif fait écho dans la nuit noir, le bruit d'une pince, affairée à tailler un trou dans le grillage qui ceinture la zone. Drapés en noir, capuches rabattus et masqués malgré la chaleur étouffante, trois ombres s'engoufrent dans l'ouverture. Ils avancent à couvert entre les containers par mouvements fluides, félins, exécutant une chorégraphie savamment orchestrée pour éviter les halos projetés par les phares des tours de guet. L'entrepôt qui les intéresse se situe à quelques dizaines de mètres, rapidement franchis par les trois intrus. Ils se figent non loin de l'entrée de service du bâtiment. L'un des individus tente un regard en direction de la porte. Deux faisceaux orangés tentent faiblement de percer son masque teinté.[complete]# Camera Hacking Complete[/complete]
-Un garde.

-Je m'en occupe Choom.

Le plus imposant des trois sort une grenade de la sacoche qu'il porte en bandoulière. Inspire, expire... et lance l'objet qui file et finit par rouler aux pieds de la vigie. Un flash silencieux vient troubler la pénombre. L'ours fond sur le pauvre employé désorienté et arme son poing qu'il abat d'un coup sec sur sa tempe. Crac ... Sans perdre une seconde, le géant inspecte la dépouille et glisse un éclat dans son port. Ni Matratech, ni CRISIS ne devraient avoir eu le temps d'être avertis. Il se retourne vers ses deux complices et les invite à le rejoindre d'un signe de la main.

-Trop facile! C'est une bête Piotr!

"C'est vrai que c'était simple." [corpo] -Ben voyons... - [/corpo]Armel esquisse un sourire amusé sous son masque à la remarque de son ami. Pour Simon c'est la première opération active. Exceptionnellement son frère serait conducteur. Aucun risque sur ce coup-là et ça faisait plaisir au blondinet de mettre la main à la patte. Ils ont à peine le temps de rejoindre leur ami que celui-ci est déjà en train de rentrer son lien dans son poignet. La porte s'ouvre en sifflant. Ils traînent le corps à l'intérieur et le dépose sans cérémonie derrière une caisse.

-Simon tu remplaces le garde et tu fais le guet. Il se tourne vers le géant. Caisse matriculée 78DeltaX. Dans la zone de départ des marchandises.

Ils échangent un signe de tête entendu et évoluent en direction des convois prêts à partir dès l'aurore, naviguant sans faire le moindre bruit. Les quelques néons qui parsèment la zone illuminent l'intérieur de rares faisceaux de lumière blanche. Les deux complices reprennent leur danse jusqu'à arriver devant un convoi pas encore entièrement chargé et trouvent sans peine l'objet de leur convoitise. Le latino sort son lien et le branche au port de sécurité. Une fois de plus, deux points oranges scintillent à travers son masque. Il se concentre sur les lignes de codes qui défilent à toute vitesse devant ses yeux. Seul le bruit de sa respiration vient profaner cet endroit aussi silencieux que l'intérieur d'un tombeau. Les chiffres finissent par ralentir et la malle s'ouvre dan un chuintement. Armel en lève le couvercle et "Puta di mierda! Vide!" Il n'a même pas le temps de se retourner vers son complice qu'une rafale de fusil claque à l'extérieur.

-Merde Simon!

Il débranche en vitesse son lien et s'élance derrière Piotr en direction de la sortie. "Merde, merde! Qu'est-ce qu'il a fait ce con?!" [corpo] - Qu'est-ce que TU as fait? - [/corpo] A peine le temps de finir sa pensée qu'il les aperçoit. Cinq uniformes noirs qui lèvent leurs armes de concert. Nouvelle rafale. Armel se baisse juste à temps, pas son ami. Il s'écroule lourdement au sol et une mare de liquide gris bleutée, commence à se répandre sur le sol. De sa bouche émane un sifflement aigu.

-Un à terre, l'autre est là-bas.

Dans la tête d'Armel commence à gronder un bourdonnement. "L'aider ou m'enfuir, l'aider ou m'enfuir." L'instinct de survie du jeune homme tranche pour lui. Il se rue vers la sortie la plus proche, abandonnant son ami mourant. [corpo] - LACHE ! -[/corpo]  Un garde le prend à revers, il se jette à terre brisant son masque contre le béton sous la force de l'impact. Dopé par l'adrénaline, [corpo] - C'est TA faute ! - [/corpo] il se retourne et fait feu sur l'un des meurtriers.  Les balles le fouettent, cinq au thorax et deux en pleine tête. Il se relève, [corpo] - ORDURE - [/corpo] jette les restes de son masque au sol et se remet à courir.

-Agent éliminé! Butez-moi ce fumier!

Armel continue de courir, [corpo] - SALE TRAITRE - [/corpo] la porte est proche désormais. Une rafale de plus d'évitée, une deuxième. Il franchi la porte et aperçoit un corps au sol, [corpo] - TU LES AS TUE ! - [/corpo] celui de Simon qui lève un bras suppliant.

-Aide-moi,

Nouveaux tirs, Armel reprend sa course, laissant son ami pour mort. [corpo] - CA AURAIT DU ÊTRE TOI ! - [/corpo] Il a les poumons en feu, sa gorge le brûle, il zigzaguent entre les containers. [corpo] - T'AURAI DU Y RESTER ! - [/corpo] Plus de danse, juste une course effréné pour sauver sa vie. Ils voient les grilles au loin, il est bientôt sauf. Plus qu'une vingtaine de mètre [corpo] - MEURT ! - [/corpo] dix [corpo] - MEURT ! - [/corpo] cinq [corpo] - MEURT ! - [/corpo] dix [corpo] - MEURT ! - [/corpo] vingt -[corpo] - MEURT ! - [/corpo] cinquante [corpo] - MEURT ! - [/corpo] cent.

Essoufflé, il tombe à genoux au sol, des larmes coulent à flot sur son visage. La voix résonne dans son crâne qui lui semble désormais sur le point d'imploser. Il la tient à deux mains, ses ongles s'enfoncent dans son crâne et des perles des sang lui coule le long des tempes.

-PARS! [corpo] - JAMAIS - [/corpo]

-C'est pas ma faute! [corpo] - MENTEUR - [/corpo]

-J'veux qu’çà s'arrête... [corpo] - Une seule solution - [/corpo]

D'une main tremblante, il lève son cracheur et place le canon sous sa mâchoire. Il ferme les yeux.
Inspire  ,  expire   .    Inspire    ,     expire      .      Inspire.

[corpo]
C
R
E
V
E
[/corpo]


Il actionne la gâchette.

[notif]-Berlin-
#27.06.2177 03:45[/notif]

Il se relève d'un bond, le corps nimbé de transpiration, le cœur battant la chamade, les muscles tendus et le souffle court. Il fixe la chambre luxueuse d'un œil vide, réalisant qu'il est enfin sorti de son cauchemar. Il s'assoie au bord du lit, tatonne sur la table de chevet pour y trouver son paquet de cigarettes. Il en sort une qu'il allume aussitôt. Inspire, expire. La jeune femme à ses côtés, qu'il avait sans doute déjà réveillé, vient l'enlacer et pose sa tête contre son dos.

-Encore un cauchemar?

-Ouais.

-Tes parents?

Il hésite un instant puis finit par acquiescer. Elle lui caresse tendrement l'arrière de la nuque, laissant les minutes s'écouler. Elle finit par briser le silence et lui murmurer.

-Essaie de te rendormir, j'ai une grosse journée demain. En ce moment c'est la folie chez Matratech.

-Ouais... Il lui adresse un sourire forcé. Je vais essayer.

Elle dépose un baiser à l'arrière de son crâne puis le libère avant de se rallonger le laissant seul avec ses pensées.

[corpo] - Et en plus tu couches avec l'ennemi.. - [/corpo]
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